CARNAVALS DE MARIAGE ET APPROPRIATION DE L’ESPACE PUBLIC URBAIN À YAOUNDÉ
DOI :
https://doi.org/10.36661/2448-1092.2011v8n13.12720Mots-clés :
Carnavals de mariage, Appropriation, Espace public urbain, YaoundéRésumé
La ville africaine ne saurait plus être analysée seulement comme « ville violente », sans avenir ; il y a lieu de l’observer aussi comme un véritable « laboratoire » des dynamiques urbaines où se construisent de nouveaux modes de vie, des dynamiques imprévues et annonciatrices de ruptures politiques, sociales et économiques. A Yaoundé ou à Douala, au Cameroun, il ne se passe pas de weekend sans que l’on n’observe des carnavals de mariage dans les rues principales. Ces carnavals, qui regroupent très souvent des centaines de personnes ou des dizaines de voitures, attirent au passage tous les regards, arrachent à la fois des applaudissements, des cris d’admirations et des brocards. Ils occupent sans autorisation administrative la voirie urbaine, imposent aux autres citoyens une circulation difficile, bref, ils marquent une véritable appropriation de l’espace public urbain. Ce phénomène émergent dans les villes camerounaises suscite des interrogations à la fois sur ses logiques et surtout sur ses enjeux pour les acteurs sociaux.
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