LA VILLE EN FÊTES
SIGNE D’IDENTITÉS, LIEU DE RÉSISTANCE ?
DOI :
https://doi.org/10.36661/2448-1092.2011v8n13.12716Mots-clés :
Ville, Manifestation festive, Identité, RésistanceRésumé
La ville s’est-elle « carnavalisée » ? Après une période peu inventive, les manifestations festives se multiplient depuis les années 1980. Explosion intermittente opposée à la quotidienneté, la fête rassemble, invente des lieux éphémères de rencontre dans une société de la mobilité. Ambivalente, elle joue les rôles d’exutoire, de contestation du pouvoir, de valorisation économique d’un territoire... Fédératrice, lorsqu’elle permet aux habitants de s’identifier à une géographie, elle accompagne les mutations de l’espace et des temps dans la ville (Nuits Blanches, Nouvel An chinois à Paris...). Dans l’histoire urbaine, la fête symbolise des moments de résistance (la Commune de Paris). La superposition entre identité et résistance est souvent à l’origine des fêtes contemporaines. Elle est une forme de résistance de l’urbanité confrontée aux défis de la modernité. Mais le caractère « résistant » des fêtes ne participe-t-il pas lui-même du phénomène festif ?
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