LES DEUX VALEURS PRISES AUJOURD’HUI PAR LES FÊTES TRADITIONNELLES DANS DEUX LOCALITÉS CORÉENNES
DOI :
https://doi.org/10.36661/2448-1092.2011v8n13.12707Mots-clés :
Fête, Carnaval, Confucianisme, Shamanisme, Rituel, SacréRésumé
Dans la société coréenne traditionnelle, le shamanisme des classes populaires s’opposait au confucianisme des classes supérieures. Les fêtes en témoignaient, qui s’ouvraient par d’austères rituels confucéens, avant de connaître la liesse d’inspiration shamanique qui les avaient seules dominées avant le début de la dynastie de Chosun (1392-1910). Avec la modernisation et l’urbanisation du pays, les fêtes ont évolué. A la périphérie de Séoul, il ne subsiste de la fête que sa composante confucéenne et le repas commun qui la suit. Au sud du pays, dans une île, la composante populaire et shamanique est demeurée vivante. Dans les deux cas, la dimension sacrée de la fête s’est adaptée aux aspirations des populations actuelles : besoin de sérénité et convivialité dans les environnements suburbains ; affirmation de la permanence du groupe dans l’île.
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